Pour des raisons d’usage et de standards sécurisés via les processus bancaires (et comptables), dans la pratique, le paiement par carte bancaire reste le moyen de paiement en ligne privilégié, tant par les e-commerçants que par leurs clients. En parallèle, fleurissent les offres commerciales de moyens de paiement électroniques, lesdits dématérialisés.

 

Le paiement par carte bancaire, le grand classique

C’est un fait : le paiement en ligne par carte bancaire, soutenu par la généralisation de son installation devenue « jeu d’enfant » sur les interfaces web de gestion e-commerce, est aujourd’hui en France le moyen privilégié pour régler ses achats en ligne. Suivi de près par Paypal et par quelques tenaces paiements par chèque.

 

Le paiement mobile : la grande bataille imminente ?

L’expansion du commerce électronique apporte une diversification des moyens de paiement. De nombreux prestataires, dont les banques ou des éditeurs dédiés, s’installent dans de nouvelles niches propres à l’écosystème de l’internet et à la généralisation des multi-usages sur smartphones. Ils développent et proposent des solutions alternatives au traditionnel paiement par carte bancaire. Les revenus du paiement mobile représenteraient une opportunité de plusieurs millions d’euros selon certains analystes financiers. Cela fait près de dix ans que vos banques et même certains opérateurs téléphoniques travaillent pour remplacer les portefeuilles par des smartphones dont les expérimentations restent néanmoins locales.

De plus, les portables, les matériels de caisse ainsi que les logiciels de gestion e-commerce doivent inclure une technologie sans contact : NFC. Les données confidentielles de vos clients sont stockées sur leur carte SIM, qui fait office de « coffre-fort ». Leurs achats sont directement facturés sur les comptes bancaires, les factures téléphoniques de leur opérateur voire sur leur porte-monnaie électronique.

On distingue trois catégories de paiement par mobile :

  • les paiements à distance du type paiement mobile sur vos sites de commerce électronique ;
  • les paiements de proximité devant une borne ;
  • ou bien les transferts d’argent de mobile à mobile.

Mais de même que Rome ne s’est pas faite en un jour, mettre en œuvre un nouveau système de transaction universelle nécessite une solution consensuelle, sécurisée et surtout adoptée par les consommateurs eux-mêmes, ancrée dans l’usage. Le « m-paiement » généralisé prendra du temps…

 

Bitcoins, beaucoup de bruit pour pas grand-chose ?

De l’anglais « coin » (pièce de monnaie) et « bit » (unité d’information binaire), le terme « bitcoin » désigne à la fois ce système de paiement via internet et l’unité de compte qu’il utilise, qui trouve sa source dans un refus de la monnaie étatique, hors de tout système politique. Nous estimons pour notre part que l’idée est aussi absurde qu’inopérante. Mais parce qu’elle défraie la chronique, revenons rapidement sur les grandes lignes de son fonctionnement.

Pour détenir et utiliser des Bitcoins, il faut tout d’abord télécharger le logiciel (sur ordinateur, smartphone ou tablette). Il faut ensuite obtenir un identifiant spécifique pour se connecter au réseau et télécharger l’ensemble des données de transaction originelles. Les utilisateurs de ce microcosme peuvent alors échanger des bitcoins sur le modèle du « pair à pair » via des plates-formes spécialisées telles que Mt Gox. Aucune banque n’intervient dans ce processus. La véritable raison d’investir dans le système bitcoins est la spéculation et peut-être, en passant, le goût des mouvements de tendance internet.

En bref :

Parmi les solutions de « e-paiement » à disposition du e-commerçant, figurent donc le paiement en ligne par internet ou par mobile et le porte-monnaie électronique. Ces solutions émergentes s’effectuent par le biais de nos fournisseurs d’accès (prestataires issus de la téléphonie mobile, de l’internet ou de la banque), le paiement internet tendant vers le cross-canal.

Quel que soit le moyen de paiement « alternatif » ou « e-paiement » utilisé pour votre commerce en ligne, le visiteur a besoin d’être rassuré à chaque étape de sa navigation quant au caractère sécurisé de son acte d’achat.