Du démarrage jusqu’à l’entrée en bourse ou s’il s’agit d’un projet de reprise de site e-commerce, vous pouvez avoir des besoins en financement ! Or, il se trouve qu’à bien y regarder, les possibilités de financements sont pléthoriques mais personne ne s’y retrouve ! Les financements peuvent être d’ordre privé, public ou bancaire. Parce qu’il nous semble essentiel de comprendre les différentes offres et de vous livrer une démarche à suivre, notre équipe d’experts a fait le point sur les différents moyens de financer votre site e-commerce.
Epargne personnelle :
S’il s’agit d’un projet de reprise, un apport personnel est à prévoir dans le financement de votre site e-commerce. Il doit être constitué préalablement progressivement et pendant plusieurs années en souscrivant dans une banque un livret épargne entreprise permettant de solliciter un prêt pour reprendre une entreprise. Dans ce type d’épargne, les taux d’intérêt maximaux sont très faibles, de 1 à 2% actuellement. L’apport personnel peut également provenir d’un plan épargne en actions ce qui permet d’investir une partie de son épargne dans des titres d’entreprises. Ainsi, l’apport personnel est indispensable pour prouver son implication dans un projet de reprise. Le taux souhaitable se situe entre 20 et 50% du coût du projet.
Généralement, sachez que les banques n’acceptent pas de financer plus de 80% des meilleurs dossiers dès qu’il s’agit d’une reprise de société.
Prêts sans garantie :
Les prêts sans garantie ou prêts d’honneur permettent de compléter l’apport personnel. Ainsi, plusieurs réseaux de soutien aux PME/PMI proposent un prêt d’honneur gratuit, sans intérêts et sans garantie personnelle, qui peut aider les porteurs de projet à renforcer leurs fonds propres et obtenir ainsi un financement bancaire complémentaire grâce à un important effet de levier. Ce prêt est octroyé personnellement au repreneur et non à l’entreprise. Celui-ci s’engage à le rembourser « sur l’honneur » sur une période de trois à cinq ans. Le montant du prêt d’honneur dépend du projet, mais il oscille généralement entre 3000 et 15 000 euros.
Participation au capital :
La reprise d’un site e-commerce peut rapidement dépasser les seuls moyens financiers du repreneur. Si le site e-commerce ciblé est solide et que le repreneur est en mesure de proposer un plan de développement susceptible de faire prendre de la valeur à la société, il peut faire appel à un capital investisseur. La reprise d’un site e-commerce peut nécessiter une augmentation de capital de manière à lui conférer immédiatement des moyens financiers nouveaux. En ce sens, le repreneur fera dans un premier temps appel à ses proches, famille ou amis (appelés « love money »).
BON A SAVOIR : Ce capital peut également provenir d’investisseurs individuels, démarchés dans les clubs d’investisseurs ou de crowdfunding (financement participatif), qui sont des structures mobilisant l’épargne de leurs membres dans l’optique du développement de petites entreprises. L’une des références en la matière est kisskissbankbank.
Primes et subventions à l’entreprise :
Certaines collectivités territoriales ont mis en place un régime de subvention pour favoriser la reprise d’entreprises, selon certains critères spécifiques qu’il convient d’étudier au cas-par-cas.
Prêts à moyen et long terme :
Le financement d’une reprise à moyen ou long terme concerne toutes les entreprises quels que soient leurs statuts juridiques, leurs tailles ou leurs secteurs d’activité. Il finance l’ensemble des investissements dont l’immobilier, le fonds de commerce, le matériel et les besoins de l’entreprise en termes de trésorerie. Le montant du prêt à moyen ou long terme dépend des besoins de la société et de la banque. Il peut atteindre 80% du montant de l’investissement et des besoins en fonds de roulement. L’apport personnel du repreneur serait donc de 20% dans le meilleur des cas. Ces crédits pour reprendre une entreprise portent généralement sur une durée maximale de 7 ans.
Quand une reprise ne peut se réaliser que par l’acquisition des titres de l’entreprise, la banque intervient dans le financement par un prêt personnel direct au repreneur ou à la holding constituée à cet effet, afin de lui permettre d’acquérir les parts sociales ou les actions. En plus d’autres garanties la banque demandera alors le nantissement des titres à son profit. Nous sommes à votre disposition pour en discuter plus amplement.